Caring Principles for Health Innovation (CAPRHI)

Pouvez-vous vous présenter ?

Notre groupe « Caring Principles for Health Innovation » (CAPRHI) fait partie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Gand. Notre travail se porte sur l'analyse et la mise en œuvre des 8 principes dans divers contextes, en particulier dans l'éducation.

Le groupe est composé d'une vingtaine de membres issus de divers horizons scientifiques, tels que l'épidémiologie, la science des données, l'économie de la santé et le droit.

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Quels sont les objectifs de votre projet ? 

Nous souhaitons explorer les possibilités de mise en œuvre des principes dans l'éducation et la recherche.

À court terme, nous analysons de manière critique les idées et l'applicabilité des 8 principes et voulons sensibiliser la communauté universitaire. Nous souhaitons également partager nos résultats avec le reste de la communauté d’apprentissage.

À long terme, nous voulons ancrer les 8 principes dans le paysage belge de l’enseignement  supérieur et de la recherche, en encourageant les enseignants et les étudiants à réfléchir sur les  technologies de la santé durables. Nous voulons également tester les 8 principes de manière interdisciplinaire sur des cas internationaux.

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Comment procédez-vous ?

Nous avons commencé par organiser des réunions mensuelles avec le groupe, pour cibler les activités à entreprendre et à identifier les ponts à établir entre la recherche et l’éducation. 

Notre but est de faire connaître les 8 principes au plus grand nombre d'experts en technologies de la santé, au niveau local et international, mais aussi à des experts d'autres disciplines. Ainsi, les connaissances de la communauté d'apprentissage seront testées à partir d'autres perspectives, telles que l'économie, le droit, l'éthique et la politique.

Nos activités gravitent autour de trois thèmes principaux : les événements, la recherche et l'éducation, et le soutien international des principes.

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Concrètement, en quoi consistent ces activités ?

En terme d'événements, nous avons organisé e.a. un symposium interactif à l'UGent, où les 8 principes étaient au cœur d'une discussion entre étudiants et experts. Les principes ont également été présentés et évalués par les membres du CAPRHI dans le cadre de leur réflexion sur des sujets aussi brûlants que l'autonomisation des patients, l'application de l'IA générative dans les soins de santé, et d'autres, lors de diverses conférences scientifiques en Belgique et à l'étranger. D'autres ateliers sont actuellement planifiés et organisés.

En ce qui concerne les activités de recherche et d'éducation, le rôle des 8 principes est abordé e.a. dans le cadre d'une étude plus large sur la valeur pour le patient et la (ré)utilisation des données de santé, menée dans le cadre du projet Symphony of Us. Nous intégrons également les 8 principes dans les cours universitaires et les mémoires de maîtrise, et nous travaillons sur une cartographie des cours universitaires dans lesquels des approches telles que la cocréation, la pensée systémique et le design thinking sont utilisées et pourraient être explorées pour l'adoption des principes.

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Quels sont les défis que vous avez rencontrés ?

Nous avons dû trouver des moyens pour faciliter les échanges sur les 8 principes. Il y a également un manque de matériel pédagogique à la disposition des enseignants. C'est pourquoi notre travail est important.

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Quelles leçons avez-vous tirées de ce processus ?

Premièrement, que le groupe est une grande source d'expertise diversifiée. Et que c'est en organisant des activités concrètes que l'on peut construire des ponts entre les experts.

Deuxièmement, qu’il est important d'avoir du matériel pédagogique concret et des textes de référence pour faciliter la discussion, la réflexion critique et, par extension, l'adoption des 8 principes. C'est pourquoi notre travail, et celui de la communauté d'apprentissage dans son ensemble, est important.

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